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Cryptophasmes

Installation de dessins-plantes dans la forêt de cryptomérias sur le Piton Dugain.

Cryptoméria : du grec ancien κρυπτός, kruptos (« caché ») et μέρος, meros (« partie »).
Ce nom a été donné car les graines de cette espèce sont situés sous des écailles.

Ce mot rapelle aussi la crypte, fondations souterraines de certains édifices religieux où des morts sont enterrés.

Le boisement de cryptomérias est sombre, ils cachent la lumière (du soleil ou de la lune), ils enterrent le chant des oiseaux.
Il y a peu de vie dans cette forêt où s’accumulent les branchages tombant des conifères.
Celui-ci a été introduit sur l’île à la fin du XIXe siècle et adopté dès les années 50 comme essence de reboisement en raison de son adaptation aux sols volcaniques, au climat montagnard, aux vents cycloniques (bien que des cyclones très violents aient totalement détruit certains massifs).

Dans cette ambiance, apparaîssent les cryptophasmes. Petits insectes rebelles de la diversité et de la créativité illimitée grâce à l’interaction et à la rencontre entre les êtres vivants.

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